samedi 5 juin 2010

Economie: Une fraude découverte dans la vente de pièces et de lingots d'uranium

Des investisseurs choqués après la révélation que les réserves de l'isotope du métal lourd étaient frauduleuses

Agathe Sement
La Lune de la presse internationale


CHICAGO, ILLINOIS

Les investisseurs qui ont cru acheter des lingots et des pièces en uranium étaient sous le choc vendredi quand ils ont appris que les obligations de fournir l'isotope 235U n'ont pas été tenues par les fonds d'investissement à qui ils ont accordé leur confiance.

Les gains spéculatifs dans le secteur d'investissement de l'uranium étaient limités après que des enquêteurs ont commencé à examiner une plainte déposée par un groupe de particuliers. Les plaignants ont expliqué que les pièces en uranium qu'ils avaient commandé sur e-bay ne sont jamais arrivées.

"On m'a très clairement dit que j'achetais des pièces en uranium et qu'elles allaient arriver chez moi," Rémi Cible a expliqué au La Rochelle Times. "Je les ai acheté pour les donner à mes petits-enfants, pour qu'elles restent dans la famille. Maintenant j'ai plus rien, je suis ruiné."

Selon des documents obtenus par des sources proches du La Rochelle Times, les fonds d'investissement faisaient partie du groupe financier House of Cards Financial. Un délégué du bureau parisien, Maxime Alizée, a expliqué à notre journal que les directeurs étaient tous sous contrôle judiciaire aux Etats-Unis et portaient désormais des bracelets électroniques.

"Nous avons tous pensé que ces pièces et lingots existaient," a dit Alizée. "Personne n'a vraiment pensé à les vérifier. Vous savez, on a tous des vies assez chargées. Mes filles jouent au badminton. Alors j'ai une vie très active avec beaucoup de choses qui se passent. On ne peut pas tout savoir."

Le groupe financier House of Cards fait actuellement l'objet d'une enquête judiciaire pour de multiples fraudes bancaires qui ont complètement surpris les autorités et les gouvernements. La démission du PDG de la société est bientôt attendue dans les trois ou quatre prochaines années. La firme a récemment sollicité un plan de sauvetage au gouvernement américain à l'ordre de quelques 230 billions de dollars (193.000.000.000.000€ ou 1.93 x 10^14 €).