vendredi 6 avril 2012

Médecine: Administrer de l'adrénaline chez l'enfant le rendrait plus agressif

Agathe Sement
La Lune de la presse internationale

PARIS, FRANCE

Dans un communiqué de presse mardi, les médecins et les psychiatres de la Société Pédiatrique de l'Institut Français de la Santé (SPLIFS) ont déconseillé les parents d'injecter leurs enfants avec de l'adrénaline, que ce soit en forme d'intraveineuse ou en poudre coupée avec de la cocaïne. Les autorités publiques ont alerté la population à ce danger après les récentes études que les fessées pourraient aussi provoquer de l'agressivité chez les enfants, et l'arrestation d'un couple qui donnait des produits illicites à leurs enfants.

"C'est la suite logique du raisonnement actuel," explique le Docteur Quentin Soussi, médecin à la Clinique de Coupet-Leyburne (Terne-et-Morne).

"D'abord nous avons constaté que les parents n'étaient pas suffisamment informés pour se rendre compte que frapper leurs enfants pourraient provoquer des conséquences négatives. Maintenant, selon certaines observations dans nos cliniques, on ne dit plus aux parents d'administrer de l'adrénaline directement par voie intraveineuse ou rectale, qu'elle soit pure ou mélangée avec des substances illicites, de peur que leur progéniture ne développe d'autres signes comportementaux troublants."

"Dans certains milieux, surtout parmi la société de la France d'en haut, les parents qui n'en peuvent plus de leurs enfants les injectent pour les calmer. Nous sommes fortement opposés à cette idée. Nous encourageons les parents à acheter des gadgets électroniques de tout genre pour occuper leurs petits ou bien de les mettre devant un écran quelconque. En clair, il faut apprendre à les abrutir autrement."

En trop forte dose, l'adrénaline peut engendrer des conséquences graves sur la santé enfantine telles que l'apnée, le hoquet, l'hyperactivité, l'agressivité, des palpitations cardiaques, et des hypertensions cardiovasculaires accompagnées par la mort.

Les experts médicaux encouragent les parents à s'occuper de leurs enfants et si possible à les aimer.

"Il faut un permis pour construire une maison ou conduire une voiture, mais on laisse n'importe qui faire des enfants," explique le député adjoint des associations sportives, Teddy Sloquet.

La campagne "Ni adrénaline, ni fessées" a été lancé auprès du Ministère de la Santé. En même temps, il sera demandé aux pharmacies de ne plus vendre de l'adrénaline sans ordonnance.