mercredi 28 février 2007

Présidentielles: Ouverture d'un centre d'appels 'SOS sarcasme'


Alain Terrieur
La Lune de la presse internationale


SAVAUX-LEFFAURD, FRANCE

Le comité régional de Savaux-Leffaurd a décidé mercredi d'ouvrir un centre d'appels SOS sarcasme pour répondre aux besoins croissants des Français d'employer des expressions politiques sarcastiques. Les huit semaines restantes avant les élections présidentielles s'annoncent actuellement assez difficiles pour ceux qui cherchent de nouveaux commentaires sarcastiques ou autrement avilissants envers les candidats présidentiels. Le centre d'appels SOS sarcasme est déstiné à aider les citoyens français à bien développer des propos injurieux contre les candidats défavorisés.

Dans un premier temps, le centre d'appels engagera une centaine de personnes pour répondre aux demandes. Les citoyens qui manqueraient des mots insultants à des moments cruciaux peuvent soliciter davantage de remarques auprès du SOS sarcasme. Des propos injurieux peuvent aussi être demandés par message SMS (2,30€ + coût d'un SMS). Il est éstimé que la plupart des demandes concerneront les candidats Le Pen, Sarkozy et Royal. Les opérateurs sont actuellement en train de préparer des milliers de vannes outrageantes, d'insultes acerbes et de détails ironiques sur les trois cibles principales.

Le Ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a dénoncé l'ouverture du centre dans une conférence de presse mercredi matin. "Je pense que ceci est une honte pour la République," a-t-il déclaré. "Nous ne devrions pas faire confiance à n'importe qui pour former une opinion. Je crois qu'il y a des très bonnes chaînes télévisées, financées par les citoyens, qui peuvent déjà nous dire comment il faut penser et quelle opinion il faut avoir. Je vais tout faire pour que ces délinquants du SOS sarcasme soient marginalisés, comme ils devraient l'être. Qu'ils en soient prévenus."

Jean-Marie LePen a commenté qu'il croyait "que chaque Français a le droit de dire ce qu'il veut, tant que cela ne porte pas préjudice à moi, ou aux autres candidats de droite. Effectivement, c'est un pays libre, mais pendant les présidentielles il faut quand même mettre des limites sur ce que l'on peut dire."

Dans une interview ce matin, Ségolène Royal a été également informée de l'ouverture du centre, disant après que cette action "interpelle chaque citoyen en l'obligeant à aller de l'avant vers une valorisation sans concession de nos caractères spécifiques. Ceci entraîne une mission somme toute des plus exaltantes pour moi et pour les autres."