Les médias soulignent les convictions fortes du candidat de droite et déclarent sa victoire face aux électeurs
Agathe Sement
La Lune de la presse internationale
MONTPELIER, FRANCE
Lors du débat présidentiel télévisé hier soir entre les deux gagnants du premier tour, Nicolas Sarkozy a ouvert le feu sur la salle en plein débat, provoquant la mort de quatre personnes. L'éruption de la violence était a priori à cause de l'agression persistante de la candidate socialiste, Ségolène Royal. Perturbé et désarçonné après avoir été pris dans des mensonges flagrants, le candidat de droite a sorti une arme automatique et tiré sur la foule, tuant quatre personnes dans la mêlée et faisant dix blessées. Les forces de l'ordre ont évacué les autres spectateurs avant que le Ministre de l'Intérieur ait repris la parole pour continuer le débat.
Après le drame, les médias ont souligné "la force et la conviction" de Monsieur Sarkozy, déclarant que ses actes violents ont été largement "l'événement clé" du débat, ce qui va donné lieu à "une présidence de justice et de morale" si Sarkozy est élu dimanche. Les militants de l'UMP ont eux aussi soutenu les actions de Nicolas Sarkozy, expliquant que sa force et son caractère étaient évidents lorsqu'il a pris la décision d'utiliser au hasard une force fatale contre des personnes innocentes.
"Effectivement, Madame Royal sait très bien mener un débat, mais Monsieur Sarkozy a pris le dessus lorsqu'il a sorti son arme et tué les spectateurs. Décidemment, Madame Royal n'a pas les mêmes convictions fortes que le candidat de l'UMP, et c'est ainsi qu'elle a perdu le débat face à la droite," a commenté Denis Grement, un journaliste pour Le Figaro.