mercredi 29 août 2012

Les producteurs de boissons sucrées vont forer pour extraire du sirop de fructose

La hausse du prix de maïs nécessitent 'd'autres sources,' disent-ils

Denis Grement
La Lune de la presse internationale


KANSAS CITY, MISSOURI, ÉTATS-UNIS

Avec l’aggravation d'une sécheresse sévère cet été aux États-Unis, qui sont le premier producteur du maïs au monde, les producteurs de boissons sucrées sont inquiets. Ils utilisent de grandes quantités de maïs pour faire du sirop de fructose, et souhaitent commencer l'exploration par forage afin de trouver des réserves souterraines.

L'exploitation des gisements du sirop de fructose pourrait réduire le risque de pénurie l'année prochaine et encourager davantage de cons-citoyens à consommer sans modération des boissons caloriques.

Puisque les investisseurs et les producteurs s'attendent à une récolte réduite à la fin de l'année, ils sont pressés de trouver d'autres sources de sirop sucré afin d'assurer la production de boissons carboniques pour ne pas mettre en danger l'obésité publique, des sources ont révélé au La Rochelle Times.

"Nous nous attendons à des augmentations importantes au niveau des prix à cause de tout cela," explique le porte parole de l'Association française des boissons sucrées Marcel Patrot.

"C'est plutôt logique de commencer à regarder ailleurs pour des sources. Ça a marché pour le gaz de schiste et le pétrole, alors pourquoi pas pour le sirop de fructose ?"

Les conseils régionaux et territoriaux se sont réjouis de l'annonce, car l'exploitation par forage des réserves souterraines de sirop de fructose fournira davantage de revenus pour les régions frappées par la crise économique. Les producteurs de boissons sont prêts à investir des sommes colossales pour la construction des puits, ainsi que pour les pots-de-vin des politiques locaux et régionaux.

"On se doute un peu qu'ils trouvent ce qu'ils cherchent, mais ils sont pourtant prêts à mettre l'argent sur la table, alors je crois que cela ne fera du mal à personne," a dit un élu local hier. "L'essentiel pour le public c'est de continuer à acheter des boissons sucrées sans trop réfléchir à autre chose."