Déclaration de l'Elysée risque d'influencer fortement les présidentielles de 2007
Alain Terrieur
La Lune de la presse internationale
PARIS, FRANCE
Jacques Chirac s'est prononcé en faveur d'un éventuel clonage présidentiel, malgré la loi interdisant le clonage humain, mais il a assuré en même temps "qu'aucune décision n'a encore été prise." Selon un communiqué de presse de l'Elysée, Monsieur Chirac aurait souhaité "conserver toutes les chances pour les futures élections" en multipliant sa présence physique, afin d'être encore plus présent à la télévision, à la radio, et dans des déplacements en France. Les candidats d'opposition, notamment Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, se sont exprimés en fin d'après-midi.
"Je pense que ceci est une aberration pour
Les parisiens semblent moins choqués que les personnages politiques. Certains ne se sont pas étonnés d'entendre la nouvelle.
"De toute façon, ça changera rien. On en a déjà assez de lui, même s'il n'y en a qu'un. Qu'il soit multiplié par dix ou douze, ça ne changera pas grande chose," a expliqué Aude Veysel, femme de ménage de 31 ans.
"Nous, on s'en fout, quoi," a remarqué Léa Ricot, cuisinière dans un restaurant deux étoiles. "Ces jours-ci, tout le monde veut se cloner. C'est la tendance. C'est cool de le faire. Donc le Président, il essaie de se rapprocher des électeurs. C'est que de la politique."
Quant à l'éventuel procédure de clonage, l'Elysée est restée suspicieusement muette sur les détails. Alors que le Président se déclare en faveur d'un ultime clonage présidentiel, il a préféré de ne promulguer qu'officieusement cette action. Les experts ont des doutes sur sa faisabilité avant le scrutin d'avril, mais le débat risque de battre son plein pendant les campagnes présidentielles.