jeudi 18 janvier 2007

La nouvelle 'Freedom Tower' à New York sera protégée par un bouclier de la liberté


Deploiement de la haute technologie contre les menaces terroristes

Alex Terrieur
La Lune de la presse internationale

MANHATTAN, NEW YORK

La Freedom Tower (Tour de la liberté), qui s'apprête à remplacer les tours jumelles de l'ancien World Trade Center à New York, sera protégée par une carapace ultramoderne, appelée un "bouclier de la liberté." La construction de la nouvelle tour vient juste de commencer, après des délais importants à cause des redoutables familles des victimes, qui ont osé insister sur la construction d'un mémorial pour les 3.000 personnes décédées pendant les attentats du 11 septembre 2001. La tour est enfin entamée, dépassant déjà son budget et avec beaucoup de retard, mais elle sera achevée a priori en 2012.

L'administration de la mairie (Port Authority of New York), qui a récemment repris possession du site après sa privatisation par Larry Silverstein en juillet 2001, gère la construction du nouveau bâtiment. Bien que la société de Silverstein eût l'intention de financer le projet, son investissement s'est révélé menacé par les entreprises d'assurances, qui refusaient de payer les 7 milliards de dollars demandés pour les "deux attentats distincts." En effet, le propriétaire des lieux a prétendu que les attaques par deux avions ne pouvaient pas être considérées comme un seul attentat, et qu'il fallait donc doubler le remboursement des assurances. D'après la décision de la justice, Silverstein risque de ne voir que la somme pitoyable de 3,5 milliards de dollars.

L'affaire s'est compliquée lorsque les financiers se sont rendus compte qu'il n'y avait aucune demande pour de nouveaux bureaux dans le quartier. La ville avait du mal à trouver des locataires pour ses bâtiments, même avant la destruction des trois tours en 2001. La troisième tour, détruite le même jour, était un gratte-ciel de 47 étages était le 'bâtiment 7' du World Trade Center, qui est donc tombé en moins de 10 secondes à 17h20 de l’après-midi, et dont l'effondrement reste toujours sans explication. En plus, les tours jumelles avaient été construites avec de l'amiante, et elles étaient destinées à être déconstruites avant 2009 à un coût de plusieurs milliards de dollars. Les membres du réseau Al-Quaïda ont, par leur attaque, résolu ce problème et ont ainsi permis une grosse économie. Pourtant les problèmes de la relance de la reconstruction et de nouveaux attentats étaient difficiles.

La nouvelle Freedom Tower atteindra la hauteur de 1.776 pieds (520 mètres) au dessus de Manhattan, un chiffre symbolique représentant l'année de la Déclaration d'Indépendance américaine. Les autres tours, quasiment vides, garderont leurs places autour d’elle et sous ses auspices, protégées par un bouclier de la liberté développé conjointement entre Boeing, Halliburton et Lockheed-Martin, qui sont principalement des fabricants d'armes et d'avions. Le champ d'énergie composé de plasma et d'ions sera projeté vers l'extérieur de la tour par des générateurs puissants à haute capacité, compromettant ainsi tout avion égaré ou pilote kamikaze qui souhaite répéter les attentats du 11 septembre 2001.

Quelques familles des victimes se sont opposées. "Ce soi-disant bouclier de la liberté ne marchera jamais, comme toute personne raisonnable pourrait vous dire," a dit le frère d'un des pompiers décédés dans le World Trade Center. "Ces bâtiments ne se sont pas effondrés à cause des avions. Tout le monde sait que le choc est insuffisant pour déclencher un effondrement d'un bâtiment en acier. Ils avaient été construits pour résister aux impactes."

Larry Silverstein, le maire de New York Michael Bloomberg, aussi bien que d'autres officiels de la ville, ont ridiculisé les hypothèses de ces "complots sensationnels," en insistant que ces familles n'arrêtent pas de profiter de la mort de leurs proches. Ils maintiennent le projet du bouclier comme faisant partie intégrale de la nouvelle tour, en dépit de ce que disent "certains proches des victimes dispersés, mal organisés et psychologiquement instables," d'après l'opinion d'Axel Erré, fonctionnaire de la mairie. Sans aucun doute, ceci protégera la tour, "un nouveau symbole de la liberté renouvelée et sans limites depuis 2001 sous la politique courageuse de l'administration de George W. Bush."