dimanche 14 janvier 2007

L'Arabie Saoudite annonce un taux de croissants de 99%

Agathe Sement
La Lune de la presse internationale


RIYAD, ARABIE SAOUDITE

Le pays qui abrite le site de pèlerinage musulman, la ville sainte de La Mecque, s'est révélé en plein essor après la dernière annonce de son taux de croissants. Le taux actuel est estimé à 99,1% de croissants, avec seulement 0,3% de croix, 0,5% d'étoiles et un très faible pourcentage qui n'a pas préféré de forme.

Les experts sur l'économie et la diplomatie au Proche-Orient se sont acharnés sur les derniers chiffres, en attaquant une politique rigide et ultraconservatrice de l'Arabie saoudite qui favoriserait "l'intolérance." D'autres ont par ailleurs mis en cause la politique occidentale, qui encouragerait les pouvoirs financiers à Riyad à serrer les boulons pour faire exploser les croissants.

Selon les derniers recensements du taux, l'Arabie saoudite serait en tête parmi les autres états de la région. L'Egypte, le Liban, la Jordanie et même l'Iran affiche un taux de croissants nettement inférieur à celui du royaume. Les Saoudiens ont récemment suggéré que le taux de croissants serait en difficulté dans ces pays à cause de leurs tendances laïques.

Jean-Thibaut Nomme, professeur en économie à l'Université de Paris 3, nous a esquissé les répercussions que ce taux de croissants élevé pourrait avoir sur le marché internationale des formes. "Je pense, essentiellement, que cela ne représente pas un danger en Europe, où on a un taux de croissants relativement stable. Il est en constante augmentation, mais pas à des pourcentages très élevés, comme on voit en Arabie saoudite. Donc, s'ils arrivent à poursuivre une politique plus laïque et modérée là-bas, leur taux de croissants va redescendre. Il est sûr, en tout cas, que les régimes répressifs augmentent le taux de croissants, et les dégâts que cela peut provoquer dans le monde. Nous n'avons qu'à regarder nos confrères américains pour avoir un très bon exemple."

Malgré cette nouvelle décevante pour les marchés d'idées européens, les gouvernements occidentaux ont la volonté de soutenir un taux de croissants stable, sans trop perturber les flux naturels. Dans le cas d'une dépendance du pétrole décroissante, le taux de croissants pourrait être à nouveau menacé.