vendredi 23 février 2007

Des extrémistes verts coulent un pétrolier au nom de l'écologie

Agathe Sement
La Lune de la presse internationale

CAEN, FRANCE

Un gros pétrolier portant plus de 100.000 tonnes de fioul a coulé cet après-midi au large de la Normandie à la suite d'une attaque par des extrémistes verts. Le naufrage inattendu du navire risque d'envoyer des centaines de milliers de tonnes de carburant visqueux sur les plages de la région. Dans une cassette diffusée sur la chaîne d'informations Al-Jazeera, les extrémistes verts se sont réjouis de leur action, soulignant que "le temps est venu pour les gens de prendre au sérieux la cause des écologistes, en éliminant le transport du pétrole par les voies maritimes."

Malgré leur revendication de succès, une enquête du La Rochelle Times a révélé que les participants n'avaient pas à l'origine l'intention de couler le pétrolier. En effet, la coque du navire était tellement délabrée et rouillée que les pancartes jetées par les extrémistes verts ont réussies à percer le métal, entraînant l'infiltration des eaux, qui ont réussi à plonger le navire au fin fond de la mer. Mais les aveux des extrémistes renforcent la barbarie de leurs actes, et les conséquences dévastatrices sur l'environnement sont donc de toute évidence la responsabilité des manifestants écologistes.

La préfecture de Caen a fait intervenir les forces de l'ordre dès les premiers signes de détresse vers midi, arrêtant les extrémistes verts peu après le naufrage du pétrolier. Les assaillants ont été placés en garde-à-vue et le lancement de leur procès, qui sera expédié au Tribunal correctionnel de Caen, est attendu dans les jours qui viennent. Depuis le passage de la nouvelle loi contre le terrorisme en 2005, les extrémistes verts risquent tous la prison à perpétuité pour leurs actes barbares.

Quelques experts et défenseurs des droits de l'homme se sont opposés aux sanctions des extrémistes, soulignant que la coque du navire n'était pas conforme et que la protection de la mer est aussi la responsabilité de la société de transport.

"N'importe quoi," a commenté Jacques Septpa, un haut responsable de la société pétrolière Everybody Loves France (ELF), qui possédait le contrat de location du navire. "Ce sont des extrémistes qui nous ont attaqué, au nom de l'écologie, alors que nous, nous essayons seulement de faire notre boulot. C'est aussi simple que ça. A chaque fois qu'il y a une catastrophe qui détruit une grosse partie des écosystèmes, les médias comme vous, qui êtes ouverts et accueillants envers la cause des militants, mettent tout ça sur le dos des pauvres entreprises comme nous, qui essaient avant tout de rendre service au peuple français."

Le Ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a déclaré dans une conférence de presse que "la France va prendre au sérieux ces menaces des écologistes, en mettant en place de nouvelles mesures." A l'avenir, les parcours maritimes des pétroliers seront surveillés par l'armée de l'air, qui sera autorisée à tirer sur les extrémistes s'approchant des navires. Or, des troupes françaises vont être déployées dans tous les ports classés "à haut risque" afin de sécuriser les installations contre la menace écologiste.

La société ELF et le Ministère de l'Intérieur espèrent bientôt écrouer tous les extrémistes verts qui participent à des manifestations "mettant en risque le transit de pétrole et d'autres matières énergétiques," alors que les rangs des écologistes atteignent des tailles records selon les derniers recensements. Le problème risque de devenir également un sujet important lors des prochaines élections.

A la suite de cette dernière catastrophe, les plages de la Normandie risquent d'être couvertes de plaques de fioul pendant plusieurs semaines. Afin de coordonner les actions pour nettoyer la pollution, les extrémistes arrêtés pendant des "actions paramilitaires," comme cette dernière qui a provoqué ce grave incident, vont devoir assurer également le balayage des côtes.