lundi 18 janvier 2010

Un traitement pour la cyberdépendance maintenant disponible en ligne

Luc Attmi
La Lune de la presse internationale


PARIS, FRANCE

Des internautes qui se retrouvent devant l'ordinateur plus de vingt-quatre heures par jour peuvent bientôt bénéficier d'une nouvelle aide pour soigner les accros avec des séances de rééducation en ligne. Une association dirigée par le Laboratoire d'Observation en Ligne (LOL) a été chargée de la mission de réduire le nombre de dépendants de la Toile en France.

Paul Hémique est un des conseillers de LOL qui assure le lancement de la nouvelle association numérique. Il a récemment obtenu sa Maîtrise en Psychothérapie à Haarvarde, une université en ligne qui met en avant une très bonne réputation avec plus de 2,439 visites au site confirmés. Avec le soutien de LOL il souhaite créer des sites sur Internet et des publicités qui s'affichent sur d'autres pages, qui incitent les gens à se soigner de leurs dépendances informatiques.

Le financement a été accordé par le Ministère de la Santé de l'ordre de 45 millions d'euros, disent des sources proches au La Rochelle Times.

"Dans cette période de crise économique, les coûts de la dépendance à Internet sont énormes," explique Hémique à notre journal. "C'est un très vaste problème. Je connais énormément de personnes qui sont toujours connectées. Je pense qu'il est temps de lancer le débat public quant aux conséquences de trop d'Internetisme. D'ailleurs je n'arrête pas d'envoyer des e-mails et consulter des blogs à ce sujet."

Hémique a souligné les signes révélateurs d'une dépendence à Internet tels qu'un manque de motivation, une culture générale renforcée, un dédain pour le quotidien, des opinions en conflit avec TF1 et le Figaro et la conjonctivite. "N'importe quelle personne qui manifeste ce genre de symptôme devrait consulter un professionnel," a-t-il précisé.

"Nous avons une population qui dérive de plus en plus vers une connaissance commune et une virtualité accrue. Un consensus pourrait bientôt être établi à travers des opinions sur Internet qui ne sont plus contrôlés et filtrés par les médias traditionnels. Donc nous devons réagir maintenant afin d'arrêter ceux qui passent trop de temps en ligne avant qu'il ne soit trop tard," Hémique a expliqué sur un ton émotionnel.