mardi 19 juin 2012

Une gigantesque fabrique de fausse monnaie démantelée à Francfort

Alex Terrieur
La Lune de la presse internationale

FRANCFORT, ALLEMAGNE

Des autorités judiciaires allemandes ont surpris des malfaiteurs menant une vaste opération de contrefaçon monétaire ; informations obtenues mercredi par le La Rochelle Times. La fausse monnaie est utilisée actuellement pour des échanges à travers le monde, mais principalement dans une quinzaine de pays européens, où les escrocs auraient fait coulé des centaines de millions de billets colorés pour s'octroyer le contrôle des marchandises et de la main d’œuvre.

A la suite d'une longue enquête sur la monnaie et son influence sur la population, les autorités se sont rendues compte que le fabricant de billets et de monnaie à Francfort en faisait mauvais usage en donnant une valeur fictive à des morceaux de papier. Le fabricant se serait servi de chiffres entre 5 et 500, ainsi que des images de portes et de ponts, afin de donner un air légitime à leur fausse monnaie, les sources ont indiqué.

Les arrestations viennent quelques jours après la découverte d'une fabrique de faux-billets en France.

"Ce qui frappe dans ce dossier, c'est l'envergure de l'opération," explique Nima Parrole, un représentant du service des Travaux et Recherches Universitaires sur les Tendances Humaines (TRUTH).

"Depuis presque une dizaine d'années, et avec des indices préliminaires remontant jusqu'à 1971, cette fabrique de fausse monnaie aurait exploité des dizaines de millions de personnes afin de contourner l'illégitimité flagrante de leur papier. C'est presque trop gros pour y croire."

Les enquêteurs ont découvert qu'à cause de la fabrique de fausse monnaie, qui a introduit dans l'économie européenne de vastes quantités de monnaie-papier, des gens autrement normaux se sont livrés à des actes complètement fous et idiots, allant jusqu'à la répression d'autrui, la délation, la violence ou même l'esclavage volontaire.

"Nous avons trouvé, avant de procéder à la fermeture de cette grosse fabrique, que les gens se seraient rendus eux-mêmes des esclaves de leur travail, afin d'obtenir ces petits bouts de papier colorés," continue Parrole. "Il est surprenant car ce fabriquant de fausse monnaie ne faisait rien d'autre que de mettre de l'encre et des chiffres sur du coton découpé en carrés, mais les gens en deviennent complètement dingues. Il ne se rendent même pas compte de la vraie valeur des choses, ni de l'usage historique de l'or, de l'argent, des ressources énergétiques ou des marchandises pour établir une économie saine et respectueuse de l'humanité."

Depuis une autre source, la situation est bien pire.

"Il s'avère que maintenant ils n'ont même plus besoin d'imprimer la fausse monnaie," ajoute Jean Tube, un enquêteur pour la Brigade Anti-fraude financière-économique (BAFFE). "Apparemment ils émettent maintenant des bouts de plastique auxquels ils rajoutent numériquement des chiffres encodés, parait-il quasi-aléatoires, et que ceux-ci servent comme une sorte de valeur quelconque. De plus, ceci aurait quasiment le même effet sur le comportement des gens, c'est-à-dire que, pour des chiffres virtuels attachés à un morceau de plastique, ils sont prêts à se taper dessus, à se détruire la sante et même y sacrifier la vie."

Les autorités ont procédé mercredi à l'arrestation des faux-monnayeurs. Ceux-ci ont été mis en examen et écroués à Francfort dans la matinée. Selon une source proche du La Rochelle Times, ils risqueraient entre deux et quatre jours de prison.

Les avocats de la défense ont mis en avant le fait que leurs clients, toujours présumés innocents, ont créé une telle dépendance parmi les populations occidentales que leur incarcération sera nocive au bon fonctionnement de la société, au moins dans l'immédiat.

"Nos clients, qui ne veulent que du bien pour la grande société, estiment que l'arrêt brusque de la fabrication de fausse monnaie sera dangereux pour la population," éclaircit Franc Aure, avocat d'un malfaiteur arrêté pour usage de faux.

Étant donné la quantité de fausse monnaie en circulation, Aure estime qu'elle doit être retirée au fur et à mesure afin d'assurer un autre système "plus ou moins stable" mais aussi "toujours dans l'intérêt de ses clients."

"De toute manière, ça ne sert à rien de les mettre sous écrous, ces pauvres messieurs. Ils sont aussi les victimes du système, même s'ils peuvent créer toute la monnaie qu'ils veulent. Ce n'est pas une raison de leur enlever ce droit," Aure a plaidé.

Le procureur de Francfort a pris le contrepied, mettant en avant la culpabilité des fraudeurs au sein d'un système frauduleux.

"La prison est la solution à tout. Ce n'est bien évidemment pas aux gens de réfléchir là-dessus, comment pourraient-ils faire autrement dans la société que nous avons créée ? Peu importe les conséquences, nous avons trouvé la source du problème de la fausse monnaie. Maintenant si les gens veulent continuer à se taper dessus pour avoir plus de matériel que le voisin, c'est à eux de voir. Mais il faut se taper dessus gentillement, sinon c'est la case prison."